Il est temps de présenter le dernier membre de l’équipe, le fabuleux photographe Thomas Bremond. Il a commencé sa carrière dans le journalisme. Sa première mission l’avait conduit aux côtés des rebelles du Nigeria, entre les dunes. Depuis, Thomas a travaillé dans des films.
Dans le projet, il aide à enrichir la dimension humaine, si centrale dans cette aventure, autre que par l’écrit et par l’expertise artisanale. Le chalenge est d’approfondir la compréhension par le témoignage et la documentation des gestes du travail de l’équipe. De nous rappeler de revenir à l’âme du projet, l’homme.
Thomas avait interprété cette réflexion par une phrase quand je lui ai présenté le concept « Tu sais Tal, les gens en occident et particulièrement à Paris n’aiment pas se faire photographier mais ils veulent être beaux sur les photos. Moi je cherche l’âme de la personne dans ma photo pas l’esthétique. C’est ce que j’ai pu saisir à travers mes photographies dans les situations les plus précaires, ce que je cherche depuis. Mais grâce à cette initiative « Mémoires Brodées » par la profondeur, le sens et dans le geste naturel du travail créatif on peut en saisir l’Ame, même à Paris. »
